Et nous voilà repartis en ce mardi 6 juin 2018 pour la suite de notre périple !
Nous sommes également partis à vélo des Grandes Ventes pour rejoindre Dieppe ; un peu de pluie pour démarrer (il semble que l’on y soit abonnés) mais avant Dieppe c’était déjà terminé !
Après avoir posté la carte de contrôle du départ, nous attaquons notre première côte sur Neuville-les-Dieppe puis Criel, le Tréport pour terminer notre première étape au Crotoy.
Le lendemain, passage très agréable dans le parc de Marquenterre parmi les innombrables espèces d’oiseaux et de canards ; pique-nique à Berck où nous avons eu le temps d’admirer les adeptes du char à voile ; pause goûter à Boulogne sur Mer au bord de l’eau avec un soleil généreux.
Troisième nuit un peu perturbée à cause d’un orage avant Armentières, du tonnerre mais pas de pluie ; pointage à Bergues, immortalisée avec “bienvenue chez les ch’tis” ; Grosse pluie orageuse d’après-midi sur Estaires ; pour l’anecdote, réfugiés dans les toilettes publiques …
Traversée d’Orchies, capitale de la chicorée ; arrêt à St Amand les Eaux, ville thermale avec très belle église ; contournement de Valenciennes par Jeanlain où nous n’avons pas manquer de déguster une bonne bière ambrée avant notre étape du Quesnoy, en échappant à l’orage de justesse. ; Toutefois, nuit mouvementée, un paon en liberté dans le camping nous a bercés avec “EON” …
Passage à Aubenton, patrie de Mermoz ; nous sommes dans les Ardennes, le dénivelé commence à être conséquent, de plus j’ai perdu mon pneumatique, et je vais passer quelques nuits à dormir à même le sol avant de pouvoir en acquérir un autre …
Nous avons dû quitter notre parcours initial pour Montmédy afin de trouver un camping , d’ailleurs planté à côté de la citadelle, nous avons eu des difficultés pour y grimper, même à pieds !
A la 7ème étape, vers Metz, averses intermittentes toute la journée, réfugiés dans un abri bus au plus fort de l’orage et crevaison au moment de repartir ; ce sera d’ailleurs la seule et l’unique et c’est heureux.
9ème étape, c’est le col du Donon, 27 km mais pas toujours en montée et dans la forêt de sapins ; par contre le col de Fouchy, pas vraiment connu était plutôt “piquant”; camping à Ste Marie les Mines, anciennes mines d’argent où doit avoir lieu prochainement un gros marché de pierres précieuses où sont attendus plus de 30000 personnes.
A la 10ème étape, plusieurs cols dans la foulée : le col des Bagenelles, assez difficile, le col du Bonhomme et le col du Calvaire (j’assure qu’il porte bien son nom) le col de la Schlucht (en descente) et la magnifique route des crêtes, forêts et lacs à perte de vue ; et ce soir ce sera camping sauvage après le Markstein ; rencontre d’un marcheur qui nous a donné une bouteille d’eau et même une bière ! c’est l’Amérique !
Nuit assez fraiche sur les crêtes avant de gravir le Grand Ballon, étape 11 au sud de Montbéliard, autre surprise : camping fermé à cause de dégâts des eaux mais gérant fort agréable qui nous a autorisé à planter les tentes dans son jardin, idem à Bonneville où un local nous a offert son jardin, car le camping le plus proche était au Petit Bornant (18 km de côte) que nous n’avons gravi que le lendemain frais et dispos.
Etape 15, col St Jean de Sixt, montée très agréable le long d’un torrent puis col des Aravis sur 6 km, pas de difficultés avant de filer sur Albertville.
Dernière étape : le col de la Madeleine, pente irrégulière allant jusqu’à 11 % ; montée très difficile mais magnifique avec beaucoup de torrents et une vue imprenable au sommet, quelle récompense ! Le plus problématique a été la descente, les freins n’étaient plus du tout efficaces du fait de la chaleur, du poids et de la forte pente ; après une grande frayeur, une camionnette m’a descendu dans la vallée avec ma randonneuse ; l’aventure s’arrête donc 4 jours plus tôt que prévu mais il valait mieux jouer la sécurité ; donc l’an prochain, après remise en état, ce sera 24 jours à effectuer pour boucler la boucle.
Josiane
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