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3ème et dernière partie du Tour de France US METRO

DES ALPES AUX PYRÉNÉES

Arrivée en voiture la veille à ST MARTIN LA CHAMBRE , dernière étape de l’an passé.

Départ le lundi 3 juin, toujours en compagnie de mon cousin Denis,  avec notre premier col du périple : le col du Télégraphe ; avons enchaîné avec le col du Galibier sur environ 10 km ! cette première journée va rester mémorable du fait que nous avons été arrêtés par des travaux de réparation de canalisations d’eau ; de ce fait, la route était barrée et non déneigée. Nous avons donc dû redescendre sur Valloire. Heureusement pour nous, il était prévu que nos conjoints respectifs nous assistent les 3 premiers jours, ce qui nous a permis de relier Monetier les Bains par le tunnel de Fréjus en voiture .

Le Lautaret, lieu de pointage obligatoire,  a donc été effectué le lendemain en montée et en descente, ce qui a rajouté 32 km aux prévisions de la journée, passage à Briançon avant d’attaquer l’Izoard avec 20 km de montée, col très difficile mais une superbe descente en toute sécurité avec les freins à disques.

La troisième étape a débuté avec le Col de Vars,  pas super facile, mais le col de la Bonette juste après,  (22 km de grimpette) autrement plus difficile même sans les grosses sacoches ; de plus la descente a été glaciale, encore beaucoup de neige, il faut préciser que c’est la plus haute route d’Europe, soit 2807 m !

4ème étape, ça y est, nos accompagnants nous ont quittés, il va falloir assurer avec tout notre équipement ; joli début de randonnée le long du torrent le Tinée puis le Col de Saint Martin (16 km) dénivelé assez raisonnable avant d’arriver au camping de St Martin Vésubie, très jolie ville.

5ème étape avec le Col de Turini avec 15 km de montée avec un pourcentage très élevé mais descente vertigineuse à 15 % sur Luceram, ancien village médiéval.  La 8ème étape,  traversée de Draguignan après gorges de Chateaudouble, temps très chaud,  grosse consommation d’eau !!

9ème étape,  passage à VARAGES, cité de la faïence,  temps couvert avec baisse très sensible de la température ainsi que parcours beaucoup plus plat parmi oliviers, vignes et forêts mais pluie toute l’après-midi, dommage ! puis la très forte chaleur était de nouveau présente le lendemain sur Salon de Provence.

10ème étape Belle traversée des Alpilles avant de rejoindre Arles où nous sommes allés voir les Arènes,  puis aucune difficulté pour le passage de la Camargue sauvage avec ses chevaux et ses cultures diverses, dont les champs de riz.

11ème étape,  lors du contrôle à Aigues Mortes, grosse contrariété : j’ai égaré mon  carnet de contrôle (qui est resté introuvable) ;  passage à Frontignan (pas le temps de goûter le muscat) puis la jolie ville de Sète, belles pistes cyclables sur Barcarès.

14ème étape arrivée à Prades, et petit extra avec une bonne bouteille de rosé frais, eh oui pour fêter mon anniversaire !!

15ème étape, journée difficile pour rejoindre Montlouis avec 36 km de montée sur une route à grande circulation, mais bourg très intéressant avec sa cité Vauban.

16ème étape voilà le Col de Pailhères, 10 km mais très difficile avec des pourcentages irréguliers allant jusqu’à 10 % mais plaisir de redescendre sur 20 km jusqu’à Ax les Thermes (ville thermale comme son nom l’indique).

Le lendemain, paysages grandioses  au col de Port après 10 km de montée , le soir camping à la ferme avec un accueil hors norme de la gérante, plus prix défiant toute concurrence : 5 euros pour nous deux avec en prime les bières offertes !!

18ème étape oscillant au départ entre crachin et pluie, le dénivelé a commencé à être intéressant à partir de St Lary avant de monter le Col du Portet d’Aspet ; heureusement, nous l’avons monté du bon « côté » car la descente présentait un dénivelé de 17 %. Arrivés à Bagnères de Luchon, la  gérante du camping nous a concédé un abri en mobil home en prévision d’un orage à venir, et ceci pour le prix d’un emplacement en toile de tente, c’est le bonheur.

19ème étape moins réjouissante au départ, grosse pluie et bien trempés au bout d’une demi-heure avant de monter le col de Peyresourde 14 km avec un dénivelé très irrégulier,  petit réconfort à Arreau avec spécialité aux myrtilles avant le col d’Aspin sur 13 km,  jusqu’à 9,5 % de moyenne dans le brouillard et le crachin avec descente glaciale sur Ste Marie de Campan en bas du Col du Tourmalet, que nous avons attaqué d’entrée le lendemain en 4 h , surtout impressionnant dans les derniers km avec une très longue descente sur Luz saint Sauveur avant de remonter le Col du Soulor lors de la 21ème étape, avec une distance de 16 km et un dénivelé très irrégulier ; col d’Aubisque dans la foulée peu de km mais exigeant tout de même, mais quel paysage ! Nous en avons eu « plein les yeux »,  puis descente vertigineuse sur Laruns sur près de 30 km, quel plaisir. Juste avant l’arrivée au camping,  première crevaison de Denis. Après une journée caniculaire, camping au bord du lac fort rafraîchissant.

22ème étape Montée directe au Col de Marie Blanque dans le brouillard mais dégagé au sommet, avec des portions tout de même assez fortes et la deuxième (et dernière) crevaison pour Denis ! Ce soir camping sauvage à St Palais (on apprend que le camping n’existe plus depuis 4 ans suite grosses inondations avec victimes), avons campé près du stade, tant pis pour la douche !!

23ème et dernière étape, voila la der des der après une nuit assez chaude, plus de grosses montagnes mais des toboggans incessants  sur 30 km ; arrivés à URT, le point final à 13 h 30 ; même pas un café ouvert à cette heure pour boire une ultime bière ! Avons rejoint le camping où nous étions venus il y a 2 ans, petite fête au bourg le soir avec super pizza, bouteille de rosé et même un dessert, c’est l’opulence bien méritée.

Malheureusement, quelques déboires à Bayonne pour le retour en train le 27 juin ; du fait de la canicule,  plusieurs trains ont été supprimés et nous avons atteint Bordeaux … avec beaucoup d’heures de retard où nous attendait notre voiture « avec chauffeur » !

Au final, objectif réussi du tour de France en 59 jours (au lieu de 60 maxi) et très fiers tous les deux d’avoir surmonté les difficultés des hauts sommets.

Josiane

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